Événement

Al Andalús - L’Amour Sorcier

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Dates tournées

13 juillet 2005
(Festival Italica)
Patio de Tormares
Seville / Espagne
12 juillet 2005
(Festival Italica)
Real Alcazar
Seville / Espagne
21 juin 2005
Institut Français
Marrakech / Maroc
18 juin 2005
Théâtre Mohammed V
Rabat / Maroc
16 juin 2005
Institut Français
Meknès / Maroc
14 juin 2005
Institut Français
Casablanca / Maroc
10 juin 2005
Institut Français
Agadir / Maroc
26 avril 2005
Le Manège
Mons / France
19 avril 2005
Centre Culturel Aragon
Tremblay / France
12 avril 2005
Le Préau
Vire / France

Ballet pour 10 danseurs
Créé originalement pour l’Opéra de Nancy en 1997.
Ce ballet a été repris en 2002 par la Compagnie Blanca Li en coproduction avec l’Opéra de Massy et le Festival International de Grenade.
Durée approximative : 60 mn

Chorégraphie : Blanca Li
Musique : Manuel de Falla ; livret Gregorio Martinez Sierra
Scénographie Victor Ramos
Costumes : René Zamudio

Ce programme s’insère dans une soirée de ballets de style néoclassiques et modernes, inspirés par l’Andalousie et ses liens avec la culture arabe, intitulée Al Andalús, pouvant comprendre (selon les configurations) : Nana et Lila, L’Amour Sorcier et la création de Blanca Li, Canciones Populares, sur une musique de Carmen Linares.
Dans sa version la plus prestigieuse, l’ensemble de la musique est interprétée par un orchestre symphonique, une chanteuse de flamenco, un guitariste flamenco et le groupe des Gnawa Halwa de Marrakech.

En 1997, à l’occasion du cinquantenaire de la mort de Manuel de Falla, Jean-Marie Blanchard commande à la chorégraphe originaire de Grenade, Blanca Li, une mise en scène et une chorégraphie originales de l’opéra La Vie Brève et du ballet l’Amour Sorcier, pour l’Opéra de Nancy. Là où son compatriote Manuel de Falla avait intégré des éléments flamencos traditionnels à des compositions d’une grande modernité pour l’époque, Blanca Li choisit de traduire l’esprit de cette légende gitane à travers une écriture contemporaine sans s’appuyer de manière directe sur le flamenco. Mais l’artiste andalouse en maîtrise parfaitement la technique et le langage chorégraphiques, et c’est en puisant son inspiration aux mêmes sources et en utilisant certains de ces figures qu’elle réussit à proposer une ré-interprétation à la fois moderne et totalement originale de ce classique du répertoire espagnol qu’est devenu L’Amour Sorcier.

Ce ballet en un acte de Manuel de Falla est lié dès ses origines aux figures les plus légendaires du flamenco. C’est d’abord la grande danseuse Pastora Imperio qui demande à Falla de lui composer une mélodie. S’inspirant de légendes et de vieux airs gitans qu’il collecte auprès de la mère de Pastora Imperio, Manuel de Falla se lance pourtant dans un projet plus ambitieux. Le spectacle est présenté au théâtre Lara de Madrid en 1915. C’est un échec. L’Amour Sorcier ne redevient un ballet qu’en 1925, au Théâtre du Trianon à Paris avec Antonia Mercé, « La Argentina », et fait un triomphe. Falla écrit à la Argentina : « ce que vous avez fait de l’Amour Sorcier est si magnifique que rien ni personne ne peut l’assombrir. Vous et l’Amour Sorcier ne faites qu’un, c’est un fait reconnu de tous ».

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